Le viager devient de plus en plus populaire en Belgique
Pourquoi le viager convint de plus en plus de Belges ?
De plus en plus de personnes se tournent vers la vente ou l’achat d’une maison en viager, mais qu’est-ce que cela implique, et quels sont les risques associés ? Voici un résumé des informations essentielles sur cette pratique.
En ce qui concerne l’achat en viager, il n’est pas nécessaire de verser un montant d’achat unique. Généralement, cette transaction comprend un acompte, souvent appelé un « bouquet » en terminologie technique, ainsi qu’un taux d’intérêt mensuel (qui est généralement indexé). En tant qu’acheteur, votre obligation de paiement prendra fin soit au décès du vendeur (crédirentier), soit à la fin de la période déterminée dans le contrat. C’est pourquoi la plupart du temps, ce sont des personnes âgées qui vendent en viager.
Astuce : Vous pouvez bénéficier de réductions allant jusqu’à 1 000 euros sur les frais de notaire pour l’achat d’une maison et la conclusion d’un prêt hypothécaire.
Pleine propriété, usufruit et bouquet Il existe plusieurs options liées à la vente ou à l’achat en viager. Dans le cas de la vente en pleine propriété, l’acheteur peut emménager immédiatement dans la maison. Cependant, la vente en viager se fait souvent en usufruit, permettant ainsi au vendeur de continuer à vivre dans la maison jusqu’à son décès. De plus, les parties peuvent choisir une durée limitée ou illimitée pour la vente en viager.
Dans le premier cas, la période pendant laquelle l’acheteur doit payer des intérêts au vendeur est déterminée. Dans le cas d’une durée illimitée, l’acheteur devra verser des intérêts mensuels au vendeur jusqu’à son décès.
Lors de la négociation d’une vente ou d’un achat en viager, il est possible de convenir d’un bouquet initial ou non. Le « bouquet » correspond à un acompte convenu, généralement équivalent à 10 à 20 % de la valeur de la maison. Une autre option est de prévoir un taux d’intérêt indexé (ou non). En cas d’indexation, le taux est ajusté en fonction de l’augmentation du coût de la vie.
Le montant de la rente viagère dépend de l’âge et de l’espérance de vie du vendeur. L’élément clé est l’espérance de vie moyenne du vendeur, calculée en se basant sur des tables de mortalité.
Les avantages L’achat ou la vente en viager présente des avantages tant pour l’acheteur que pour le vendeur. L’acheteur peut devenir rapidement propriétaire du bien si le vendeur décède plus tôt que prévu. De plus, il n’est pas nécessaire de contracter un prêt hypothécaire pour payer le montant d’achat en une seule fois. Si un « bouquet » est inclus, l’acheteur peut envisager un prêt à cette fin.
Pour le vendeur, l’avantage majeur est qu’il continue de vivre dans la maison (en cas de vente en usufruit) tout en recevant des paiements mensuels d’intérêts. Cela lui assure un revenu régulier plus élevé. De plus, si le taux est indexé et que les prix augmentent, le vendeur perçoit un montant plus élevé.
Les inconvénients Cependant, il existe également des inconvénients. Si le vendeur vit plus longtemps que prévu, l’achat d’une maison en viager peut devenir coûteux, à moins que les deux parties n’aient convenu d’une date limite pour les paiements d’intérêts. De plus, l’acheteur ne bénéficiera pas d’une réduction d’impôt. Dans certains cas, le « bouquet » peut être élevé, obligeant l’acheteur à contracter un prêt auprès d’une institution financière. Les frais associés à l’achat d’une maison en viager peuvent être plus élevés que pour une vente traditionnelle.
Après la vente en usufruit, le vendeur ne sera plus propriétaire de la maison. Lors de la rédaction du contrat, le vendeur doit envisager la possibilité que l’acheteur cesse de payer les intérêts. Si le vendeur survit à la date limite convenue pour les paiements d’intérêts, il ne recevra plus de rente viagère, mais pourra continuer à vivre dans la maison.
Conseil : Connaissez-vous la différence entre les bonnes et les mauvaises dettes ?
La popularité de l’achat ou de la vente en viager L’achat ou la vente d’une maison en viager n’est pas une pratique nouvelle. Cette méthode est plus populaire dans certaines régions qu’en d’autres, mais elle connaît une évolution positive. Selon les statistiques, le nombre de biens proposés sur le marché en viager a augmenté au cours de la dernière année, indiquant un intérêt croissant pour cette méthode.